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Affichage des articles du 2019

Illusion

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J'ai adoré vos yeux, aimé votre regard Si tendre lorsque vous me vouliez pour amante. Vous rendîtes ma vie, auprès de vous charmante En y pensant encor, il me vient le cafard. Votre bouche sur moi, caressante et suave Et vos habiles doigts sur mon ventre clavier Dans un kâmasûtra, dans le coeur de janvier Par amour, je devins votre adorante esclave. Ces quelques jours heureux  furent douce effusion Je vécus dans un rêve, amusée et naïve Quelques sourires de vous et je devins captive. Vous vous moquiez de moi, tout ne fut qu'illusion.

Jusqu'à mourir d'aimer

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Estomper tes blessures, Qui t'empêchent d'aller... En faire des brisures Pour te voir apaisé T'avouer mes passions Dessiner le bonheur Composer la chanson Qui séduira ton coeur Apprivoiser ta peau Y parfumer mes lèvres T'aimer allegretto, Te convier dans mes rêves. T'offrir de jeter l'ancre Dormir sur ton rivage Lire dans tes yeux d'encre Le serment d'un naufrage D'instants tellement fous, D'heures tant attendues De vertiges et remous Trop longtemps retenus Confesser mes pensées, Imaginer nos corps A jouer, à danser Du soir jusqu'à l'aurore Partir pour des vendanges En d'exquises contrées S'enivrer de mélanges A nos lèvres sucrées. En cadeau, mes baisers Et mille étés si doux, Contre toi m'échouer A chaque rendez-vous D'embellies en orages Se laisser emporter En torrides voyages Jusqu'à mourir d'aimer.

Votre cravate à pois

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Chaque soir est pareil, je reste à vous languir. Quelquefois vous venez ou vous dormez ailleurs. Vous jouez de mon coeur pour vous faire plaisir Mais vous me comblez tant par vos milles ardeurs. Suis-je sotte moi-même à vous attendre ainsi. Vous méritez souvent que je close la porte. A force de mots fous vous avez réussi A me tourner la tête. Après tout que m'importe ! Un bruissement léger...c'est vous que je perçois. A trop vous désirer je me suis assoupie Sur ma peau vient couler votre cravate à pois Un baiser  dans le cou brise ma rêverie. Mon élégant voyou ! Votre odeur de cigare M’envoûte, me trouble, éveille tous mes sens. A vous sentir si près, déjà mon coeur s'égare. Aimez moi, cher Amour, venez, oui, je consens.

Notre dame de paris

Notre Dame, à Paris, belle et majestueuse Te voilà disparue sous le feu de Satan Symbole d'un pays, d'une ville orgueilleuse Temple de la nation pleuré par tes enfants. Tu veillais sur Paris depuis l'éternité Le monde entier, ce soir, est touché dans son coeur Ta flèche nous guidait au sein de la cité Laics, athées, chrétiens sont emplis de douleur. Tu avais traversé cent guerres, mille foudres Tu couronnas des rois, bénis les miséreux Aujourd'hui tu n'es plus, nul ne peut se  résoudre D'avoir perdu si vite un joyau si précieux.

Doucement...

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Parle moi doucement, chuchote à mon oreille, De crainte que le vent puisse voler tes mots. En effleurant ma joue accroche tes bécots Dans le chaud de mon cou, à ma bouche vermeille. Touche moi doucement, quand la nuit m’en-sommeille Errance de tes doigts sur mes seins abricots Rougissant comme deux gentils coquelicots. Mon ventre, de désir, se tend comme la treille. Goûte moi doucement, mouvons dans un tango, Corps à corps envoûtant, voluptueux duo. Hâte-toi de m'aimer, mais ne fais pas trop vite, Prenons tout notre temps,sans aucune limite ; Une valse à trois temps, un doux méli-mélo Je respire au tempo de ton cœur qui palpite.

Car j'attends ton retour

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Je ploie sous les nuages Je renonce aux saisons Je perds toute raison En rêvant tes rivages Mais ai-je encore l'âge Pour tant de déraison Et faire fenaison D'impossibles mirages Je crève de silences Assassines violences De mes nuits et mes jours Mon cœur tombe en abysse Mon Amour mon Ulysse Car j'attends ton retour.

Méditation

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Là où frémit mon âme est un jardin secret Celui que je cultive, ô douce parenthèse ;  Closerie aux couleurs discrètes et nacrées. Ignorant la clameur, ici mon cœur s'apaise. Instant privilégié, d'une immense quiétude Douce sérénité qui gomme le chagrin Eloignée du chaos, je n'ai plus d'habitude Je cajole ma vie, d'ouate et de divin. Eden de l'intime où rien ne peut m'atteindre. Où l'ombre d'une fleur m'émeut comme un baiser Je m'attire le bonheur, j'imagine l'étreindre Sous des cieux cléments, bercée par l’alizé. Dans mes contemplations fertiles de prières, A l'heure où le rimmel de la nuit s'obscurcit Je défriche ma vie, accorte jardinière,  En nourrissant  l'humus du paradis promis.

Jonquilles

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C'est l'Ardèche d'en-haut, berceau de ma famille La Loire y prend sa source, au Mont Gerbier de Jonc Le froid y est morsure, et quand la neige fond Sort de terre un trésor, une fleur, la jonquille. Quand la burle a cessé, qu'enfin le soleil brille Cette beauté sauvage éclate avec aplomb En milliers de bouquets qui affichent le ton De leur parfum secret, d'un printemps qui babille. Elles narguent l'hiver de leurs blondes corolles Se pavanent au vent en coquettes frivoles. Saupoudrent les prairies et les monts de safran. C'est à perte de vue un ballet de trompettes Dansant sur les plateaux dont elles sont les vedettes. La jonquille est narcisse, au beau ciel se mirant.