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Affichage des articles du 2013

Viens

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Viens mon Amour, dans ce jardin De draps satin et de dentelle. Sous ma lingerie aquarelle Mon corps fleure le lavandin. Viens sur mes lèvres entrouvertes Glisser ta langue et m'implorer. Je me laisserai dévorer, Fiévreuse sous tes mains expertes. Viens échouer contre mes seins De mon cœur épouser le rythme. Ta bouche à mon désir s'arrime Jusqu'à faire onduler mes reins. Viens baiser le rond de mes hanches Apprivoiser mon bouton d'or. Pour toi je cache ce trésor A l'ombre de mes cuisses blanches.

Instant crépusculaire

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J'attends avec bonheur  l'instant crépusculaire, Quand les gris et les bleus confondent l'horizon. La glissade du jour a tout pour me complaire Et m'invite à quitter mon lit pour le gazon. Dans la tiédeur du soir, savourant le silence Je prends un doux repos. Pendant que tout s'endort Je me fonds de plaisir dans une somnolence. En rêvant de baisers saupoudrés sur mon corps. Les chants de l'univers me parviennent à peine Étouffés par la nuit chaude comme un manteau. Mon âme est infusée des parfums de verveine, Je fais de cette ivraie un odorant berceau. A même le regain, devant l'immense vide J'atteins le nirvana dans le flegme du soir. Je plane et je m'envole, amoureuse sylphide Puis je ferme le yeux, je rêve dans le noir...

Mes Amours Catalanes

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Les baisers de Paco m'ont souvent rendue ivre. J'ai tant aimé jouer à ces petits jeux là ! Partout où il allait je courais pour le suivre Ne voulant surtout pas qu'il s'en arrête là. Habiles elles étaient à me donner la fièvre, A si bien me pâmer, les mains du beau Diego. Depuis je vous assure, ah, je ne suis plus mièvre ! Comme j'aimais les bras de mon bel hidalgo. Le regard de Cisco faisait tourner les têtes. Le parme de ses yeux, moqueurs et si troublants Donnait l'illusion d'un champ de violettes Dans lequel je tombais, sous les cieux catalans. Le sien contre le mien, corrida sensuelle Oh, le corps de Chico ! fier comme un matador ! Sa chambre était cachée au fond d'une ruelle, Nous n'avions pas besoin ni d’arène ni d'or. J'en désirais toujours, bien plus et bien encore. Enrico de Ses doigts était si bienveillant J'aimais tant ces matins, quand, en me réveillant Je le trouvais au lit