Mes Amours Catalanes



Les baisers de Paco m'ont souvent rendue ivre.
J'ai tant aimé jouer à ces petits jeux là !
Partout où il allait je courais pour le suivre
Ne voulant surtout pas qu'il s'en arrête là.

Habiles elles étaient à me donner la fièvre,
A si bien me pâmer, les mains du beau Diego.
Depuis je vous assure, ah, je ne suis plus mièvre !
Comme j'aimais les bras de mon bel hidalgo.

Le regard de Cisco faisait tourner les têtes.
Le parme de ses yeux, moqueurs et si troublants
Donnait l'illusion d'un champ de violettes
Dans lequel je tombais, sous les cieux catalans.

Le sien contre le mien, corrida sensuelle
Oh, le corps de Chico ! fier comme un matador !
Sa chambre était cachée au fond d'une ruelle,
Nous n'avions pas besoin ni d’arène ni d'or.

J'en désirais toujours, bien plus et bien encore.
Enrico de Ses doigts était si bienveillant
J'aimais tant ces matins, quand, en me réveillant
Je le trouvais au lit jouant de la mandore



















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