Ivresse


Qu'importe la saison pourvu qu'on ait l'ivresse,
Que vous m'aimiez l'hiver ou sur le sable blanc,
Lorsque vous dégustez mon corps sur le divan
Apaisant votre soif, mettant mon âme en liesse.

Nos langues communient en bulles de délice
Pétillant sur  nos peaux en vendanges d'amour.
Au grand clair de vos yeux je bois jour après jour
Et m'enivre de vous à votre cœur calice.

J'aime tant, contre vous, les instants de paresse,
Après ceux de plaisir ; Griserie de baisers
A la lune rosée sur nos corps apaisés,
A la coupe des reins, en lapements tendresse.






















Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Sans toi

Cet Inconnu

Gouttes de Merveilles