Soir d'hiver.

Le jour s'évanouit, nimbé de blanche neige.
Un vernis argenté recouvre les chemins.
Le temps n'est pas encore celui du perce-neige,
Les arbres au bord du bois semblent des pèlerins.

L'hiver a revêtu son long manteau albâtre.
Il givre les buissons, les rameaux, le vieux mur.
A travers les carreaux des maisons on voit l'âtre
Qui réchauffe les corps terrés au clair obscur.

La nuit gèle les cœurs et des yeux, les sanglots.
Elle bâche la rue de froid et de silence.
Dans l'étable on entend tinter quelques grelots
Tandis que le hameau goûte à la somnolence.




Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Cet Inconnu

Sans toi

Gouttes de Merveilles