Méditation

Là où frémit mon âme est un jardin secret
Celui que je cultive, ô douce parenthèse ; 
Closerie aux couleurs discrètes et nacrées.
Ignorant la clameur, ici mon cœur s'apaise.

Instant privilégié, d'une immense quiétude

Douce sérénité qui gomme le chagrin
Eloignée du chaos, je n'ai plus d'habitude
Je cajole ma vie, d'ouate et de divin.

Eden de l'intime où rien ne peut m'atteindre.

Où l'ombre d'une fleur m'émeut comme un baiser
Je m'attire le bonheur, j'imagine l'étreindre
Sous des cieux cléments, bercée par l’alizé.

Dans mes contemplations fertiles de prières,
A l'heure où le rimmel de la nuit s'obscurcit
Je défriche ma vie, accorte jardinière, 
En nourrissant  l'humus du paradis promis.



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