Près du vieux cimetière

Près du vieux cimetière
Aux tombes oubliées
L'abbaye séculaire
Jaillit dans l'air muet.

Le soleil, sur les pierres
Fait des ombres d'été
Et les branches de lierre
Etendent leurs filets.

La saison insolente
Ecrase de chaleur
La chapelle gisante
Tombeau d'humbles douleurs

La cloche silencieuse
Figée, ne sonne plus.
Dans la vallée pieuse
On pleure l''angélus.

Dans ce vert ermitage
Mystérieux et secret
Perle le babillage
D'un ruisseau argenté.

Les herbes du chemin
Encore lourdes d'aurore
Festonnent le jardin
Où le banc de bois dort.

Le pas des pèlerins
Leur foi et leurs prières
Ont fait de cet écrin,
Un temple de lumière.






















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