La Natte en Bambou

Comme j'étais fébrile, assise près de vous,
Face au grand océan, sous la mauve glycine.
Déjà je me perdais dans vos yeux opaline
Sentant au fond de moi un délicieux remous

La lumière baissait tandis que l'air si doux
Parfumait tendrement votre bouche mutine
D'embruns rafraîchissants et d'essence marine ;
Votre main libertine effleura mes genoux.

La lune s'amusait sur ma  peau ivoirine ;
La douleur d'un fado s'égrenait en sourdine.
Votre main m'attira vers la natte en bambou

M'invitant lentement sur la peau zibeline.
J'ai adoré l'instant, où, penché sur mon cou
Vous avez murmuré "venez douce coquine".


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